5 Pourquoi ?

C'est une méthode de base de résolution de problèmes du Six Sigma.
Elle permet d’aller au-delà des causes symptomatiques et trouver les causes fondamentales (sur lesquelles on pourra alors agir pour éliminer le problème une fois pour toutes).
Le principe consiste à remonter vers la cause racine en posant 5 fois la question pourquoi sous une forme arborescente.

5 M

5 causes fondamentales de la dispersion d’un processus : Matière, Méthodes, Moyen, Milieu, Main d’œuvre.
Ces 5 causes sont déjà énoncées dans le premier ouvrage de Shewhart.
On dissocie en général le processus de production avec ses 5M et le processus de mesure avec ses 5M (Mesurande remplace alors Matière).

5 S

Méthode Lean structurée en 5 phases correspondant à 5 notions japonaises (Seiri, Seiton, Seiso, Seiketsu, Shitsuke / Sort – Set in order – Shine – Standardize – Sustain en anglais).
Basée sur la chasse aux gaspillages sur une zone ou un équipement, la méthode 5S est utilisée pour créer un bon environnement de travail aux opérations à valeur ajoutée. Il permet une amélioration opérationnelle qui va au delà de l’ordre et de la propreté, à travers la mise en place de standards et de la maturité de l’équipe.
Il peut être utilisé en industrie comme en service.

A 3

Méthodologie inventée par Toyota pour piloter la résolution de problèmes et qui résume la synthèse des actions menées (avancement du projet).

Alpha, Risque alpha, Risque de première espèce

Le risque Alpha correspond au risque de conclure qu’il y a une différence entre deux échantillons, alors qu’en réalité il n’y a pas de différence.

AMDEC (FMEA)

Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et Criticités (Failure Mode and Effect Analysis en anglais). C’est un outil pour lister les risques et les évaluer selon 3 critères qui sont la Gravité, la facilité de Détection et la Fréquence d’apparition.

Analyse de déroulement

Méthode de cartographie du processus qui permet de visualiser la suite des tâches élémentaires d’un processus ou d’une partie d’un processus. Chaque tâche est valorisée (temps, distance, quantité..) dans le but d’améliorer le processus.

Analyse des parties prenantes

L’analyse des parties prenantes fait partie de l’étape DEFINIR. On recherche toutes les personnes qui sont impactées par le projet, soit :
  • les personnes qui sont impliquées dans le projet
  • les personnes qui s’intéressent au projet
  • les personnes qui peuvent influencer le projet.
    L’analyse des parties prenantes est conduite par le GB ou le BB. Elle facilite la constitution de l'équipe projet et la création du plan de communication. Elle évolue tout au long du projet

ANAVAR (ANOVA)

ANAlyse de la VARiance, ANalyse Of VAriance. Il s’agit d’un test d’hypothèse qui permet de comparer la moyenne de plusieurs échantillons.

ANDON

Il s’agit d’un voyant ou d'un tableau lumineux qui s'allume lorsque l'opérateur appuie sur un bouton d'alerte. L’ANDON est suivi d’une résolution de problème conduite à des niveaux de plus en plus expert en fonction du temps passé à la résolution. Le but est de réduire au maximum la perturbation ou l’arrêt de la production.

APC

Évolution de la MSP/SPC pour s’adapter au cas où il y ait une dépendance entre plusieurs caractéristiques et lorsqu’on cherche un réglage précis avec un minimum d’informations.

Arbre de décision - Arbre de régression

Méthode de machine learning adaptée aux réponses Y discrètes permettant de trouver un modèle de prédiction à partir d’un arbre de décision tel que :

Régression par Arbres de décision

0 =: (0 <= 0.989) && (1 <= 1.7525)
0 =: (0 <= 0.989) && (1 > 1.7525) && (3 <= 0.5)
0 =: (0 <= 0.989) && (1 > 1.7525) && (3 > 0.5)
0 =: (0 > 0.989) && (2 <= 0.5) && (1 > -0.681)
0 =: (0 > 0.989) && (2 <= 0.5) && (1 <= -0.681) && (3 > 0.5)
1 =: (0 > 0.989) && (2 > 0.5)
1 =: (0 > 0.989) && (2 <= 0.5) && (1 <= -0.681) && (3 <= 0.5)

Arbre des causes

C’est un outil d’analyse de risque qui part d’un événement redouté et qui remonte les causes possibles sous forme d’arbre des causes.

Arbre des hypothèses

On part d’un objectif à atteindre. On va lister des hypothèses pour atteindre cet objectif et lister des expérimentations pour valider ces hypothèses (les branches de l’arbre).
des 100x10

Attributs

Il existe deux types de données. Les données CONTINUES et DISCRETES. Les données discrètes sont qualifiées par des attributs qui peuvent prendre 2 modalités (Bon / Mauvais, 0 / 1 , OK / NOK…) ou plus de 2 (Bon, Moyen, Mauvais).

Automaîtrise

Résume toutes les méthodes et outils visant à permettre à l’opérateur de garantir – en autonomie - la maîtrise de la sécurité, de la qualité, des délais et des coûts, directement sur son poste de travail.

Baseline

On peut traduire Baseline par “point de référence” en français. Le but est de connaître la capabilité initiale du processus avant de faire une quelconque amélioration afin de comparer la situation AVANT et APRES le projet Lean Six Sigma.

Benchmarking

Méthode d’origine du marketing qui consiste à comparer sa façon de faire ou sa performance avec celle des meilleures sociétés dans le même secteur ou celle des sociétés ayant une performance reconnue dans le même domaine de compétence.

Beta Risque beta Risque de seconde espèce

Le risque Beta correspond au risque de conclure qu’il n’ y a pas de différence entre deux échantillons, alors qu’en réalité il y en a une.

Binomiale

La loi binomiale s’applique aux données discrètes. Elle permet de calculer la probabilité de tirer k caractères X dans un échantillon de taille n tiré d’un lot dont la probabilité d’avoir X est égale à p.

Black Belt (BB)

Un « Black Belt » est une personne formée à la méthodologie Six Sigma dont le rôle principal est de conduire des projets d’amélioration en utilisant la méthodologie et les outils Six Sigma.

Boite à moustache BoxPlot

C’est une représentation graphique de données statistiques. La boîte à moustaches (aussi appelée diagramme en boîte, boîte de Tukey ou box plot) donne une idée de la distribution des valeurs sous la forme d’une boite (50% de la population) et de moustaches (2 traits qui couvrent l’ensemble de la population).

Brainstorming (remueméninges, Déballage d’idées)

Le « brainstorming » est un processus qui permet de générer rapidement un volume important d’idées, dans une ambiance dégagée de toute critique et de tout jugement. Dans un premier temps, l’animateur du brainstorming pose la question à résoudre. Ensuite, il stimule la production d’idées sans se poser en juge. Une fois que toutes les idées ont été exposées, elles sont relues avec le groupe pour : vérifier la clarté des idées, vérifier si elles répondent à la question, éliminer les doublons.

Capabilité

La capabilité du processus est la mesure de l’aptitude du processus à répondre aux attentes clients. C’est le ratio entre la performance exigée et la performance réelle du processus.

Capabilité – Attributs

Dans le cas de critère attributif, la capabilité est calculée avec un Ppk équivalent qui donne la même proportion de défauts que dans le cas aux mesures.

Capabilité des processus de mesure

Elle permet de valider la possibilité d’utiliser un processus de mesure pour une caractéristique.

Carte de Contrôle

Une carte de contrôle permet de suivre et piloter visuellement un processus pour identifier les dérives et s’assurer de sa stabilité dans le temps.

Carte multivariée T²

Carte de contrôle multidimensionnelle qui permet d’étudier si un ensemble de plusieurs caractéristiques restent sous contrôle.
On calcule un indicateur T² qui est une distance entre chaque point et le centre du nuage de point. Si la distribution suit une loi normale multidimensionnelle, on peut calculer une limite de contrôle sur cette distance T².

Cartographie du flux de valeur (VSM)

La cartographie du flux de valeur est une représentation graphique du flux des matières et du flux des informations.
On fait en général deux cartographies :
  • Cartographie actuelle du flux de valeur : c’est la représentation graphique du flux des matières et du flux des informations tels qu’ils sont actuellement.
  • Cartographie idéale du flux de valeur : c’est une représentation graphique du flux des matières et du flux des informations tels qu’ils pourraient être dans l’idéal.

Cartographie du processus

La cartographie du processus est une représentation graphique des étapes (par ordre chronologique) qui montre clairement comment les entrées du processus sont transformées en sorties pour le client.

Cartographie fonctionnelle du processus (Cartographie Swimlane)

La cartographie fonctionnelle du processus permet de visualiser les étapes du processus à travers les départements ou métiers de l’entreprise. (Chaque département son couloir)

Cause racine

C’est l’origine du problème… dans notre domaine possible d’intervention.

Cause spéciale

Source de variation irrégulière difficile à prévoir. Par exemple déréglage machine, usure ou casse.

Causes communes

Les causes communes forme la variabilité intrinsèque du procédé. Elles sont dues à une somme de petites causes qui satisfont le théorème central limite. Quand il ne reste que des causes communes, la distribution des valeurs suit une loi de Gauss.

Champion

Le champion est une personne importante dans l’organisation Lean Six Sigma car il est en charge de déployer la méthode dans l’entreprise.

Charte Projet

La charte projet est un élément clef de la phase de construction d’un projet.
Elle va présenter de manière synthétique le problème à résoudre, l’objectif à atteindre, le périmètre concerné. Elle va également définir les rôles et responsabilités du projet ainsi que les principaux jalons temporels. La méthode Six Sigma insiste à juste titre sur l’importance de ce document et de l’engagement de chaque membre du projet à porter le projet avec succès à son terme.

Coefficient de corrélation

Valeur numérique qui caractérise le lien – sens et importance – qui existe entre deux variables aléatoires ou deux variables statistiques.
Cette valeur peut-être positive, négative ou nulle. Il faut noter que la valeur du coefficient est nulle, lorsque les deux variables en cause sont indépendantes.

Coefficient de détermination

Le coefficient de détermination (R², soit le carré du coefficient de corrélation linéaire r) est un indicateur qui permet de juger la qualité d’une régression linéaire simple. Il mesure l’adéquation entre le modèle et les données observées ou encore à quel point l’équation de régression est adaptée pour décrire la distribution des points.
Par abus de langage, on l’appelle souvent coefficient de corrélation.

Collecte de données

Fait partie de l’étape MESURER. Le plan de collecte de données est organisé pour maximiser les chances de réussite de l’étape ANALYSER.
Un plan de collecte de données se prépare en se posant les questions :
  • QUI est concerné ?
  • QUOI Collecter ?
  • OU collecter ?
  • COMMENT organiser la collecte ?
  • QUAND ? Quelle période ? Quelle fréquence ?
  • COMBIEN ? Quelle taille d’échantillon ?

Court terme

Période suffisamment courte pour pouvoir considérer que le processus est sous contrôle.

Cp

Indicateur de capabilité court terme d’un processus indépendamment de son centrage. Six sigma demande un Cp > 2.

Cpc

Capabilité du processus de contrôle. Il indique si le processus de contrôle est adapté en répétabilité et en reproductibilité.
Le Cpc est équivalent au R&R (Cpc = 1/R&R).
En général, on considère :
  • Cpc ≥ 4 (R&R% ≤25%), le processus est capable
  • Cpc ≥ 3 (R&R% ≤33%), le processus est limite
  • Cpc <3 (R&R% >3), le processus n’est pas adapté

Cpk

Indicateur de capabilité court terme d’un processus qui tient compte de son centrage.

Cpm

Indicateur de capabilité court terme fondé sur la perte de Taguchi.

CTC

CTC est l’acronyme pour « Critical to Cost ». Les CTS liés au coût sont appelés CTC.

CTD

CTD est l’acronyme pour « Critical to Delivery ».
Les CTS liés au Délai du produit ou du service sont appelés CTD.

CTQ

CTQ est l’acronyme pour « Critical to Quality ».
Les CTS liés à la Qualité du produit ou du service sont appelés CTQ.

CTS (CTQ, CTC, CTD)

CTS est l’acronyme pour « Critical to Satisfaction ».
Les CTS sont les principales caractéristiques mesurables d’un service ou d’un produit dont les limites de spécification doivent être respectées pour satisfaire le client. Les CTS sont définies en fonction de la Voix du Client (VOC).

Définition opérationnelle (d’une donnée)

Description précise indiquant comment obtenir une valeur pour une caractéristique à mesurer : elle décrit la caractéristique, et indique comment la mesurer.

DFSS Design For Six Sigma

C’est une méthodologie réunissant les meilleures pratiques pour concevoir un produit, un process ou un service atteignant directement l’objectif Six Sigma. Le DFSS suit la démarche DMADV.

Diagramme à bandes verticales

Indique par des barres verticale l’évolution d’une variable dans le temps.

Diagramme à barres empilées

Permet de représenter une matrice de deux variables discrètes.

Diagramme circulaire

Permet de représenter la répartition des modalités d’une variable discrète.

Diagramme d’affinité (également appelé diagramme KJ)

C’est un outil de base de la qualité. On l’utilise par exemple pour clarifier et synthétiser les résultats après un déballage d’idées (Brain Storming). On regroupe l’ensemble des idées émises par affinité. Et on donne un intitulé à chaque regroupement réalisé.
Le travail de regroupement par le groupe de travail permet l’appropriation des idées par les membres de l’équipe. Il encourage la créativité et la recherche de liens novateurs entre les idées.
Le diagramme des 5 M est en fait un diagramme d’affinité pour lequel les intitulées des regroupements sont prédéfinis.

Diagramme à points

Un diagramme à points divise les valeurs des échantillons en petits intervalles et représente chaque valeur ou petit groupe de valeurs par un point le long d'une ligne de nombres. Le diagramme à points est adapté lorsque l'effectif de l'échantillon est inférieur à 50 environ.

Diagramme de dispersion (nuage de points)

Permet de visualiser une éventuelle relation de corrélation entre deux variables quantitatives.

Diagramme de gestion du processus

Le diagramme de gestion du processus permet de documenter la cartographie du processus, les mesures à contrôler à chaque étape essentielle du processus et le plan de réponses et d’actions lorsque le processus ne reste pas dans les limites opérationnelles.

Diagramme de Kano

Diagramme permettant de classer des attributs en fonction de deux axes :
  • l’axe de la réalisation depuis l’attribut non traité vers l’attribut complètement traité
  • l’axe de la satisfaction procurée d’insatisfait à très satisfait. On classe les attributs en 3 catégories :
  1. Obligatoires, indispensables - (Must be)
  2. Attractifs - (attirants)
  3. Proportionnels ou linéaires - (One-Dimensional)
En ajoutant également 2 catégories supplémentaires :
  1. Indifférents - (Zone d'indifférence)
  2. A double tranchant - (Reverse)

Diagramme de série chronologique

Une série chronologique est une série de valeurs provenant d’une même variable observée à des instants régulièrement espacés dans le temps (jour, mois, année).
Le diagramme à bande verticale ou la carte de contrôle sont des exemples de diagramme de séries chronologiques.
Dans un diagramme de série chronologique, l’axe X représente le temps.

Diagramme des 5M ou causes/effets ou d’Ishikawa ou en arête de poisson

Cet outil aux multiples noms est un support à l’animation d’atelier pour la recherche de causes. Il aide à générer une liste d’idées durant une séance de créativité en structurant la réflexion autour des 5M : Main d’œuvre, Matière, Méthodes, Machines, Milieu.

Diagramme en arbre

Le diagramme en arbre est un outil permettant de rechercher la manière d’améliorer une situation, et à planifier la succession des étapes de mise en œuvre des solutions, tout en permettant de repérer les points clés à observer pour le suivi d’application.
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Diagramme en bâtons

Permet de représenter la répartition des modalités d’une variable discrète.

Diagramme spaghetti

Le diagramme en spaghetti est un outil utilisé pour fournir une vue claire du flux des pièces ou des individus. On trace sur un plan l’ensemble des trajets parcourus. Il tire son nom de sa ressemblance avec un plat de spaghettis. Cette visualisation permet d'identifier les flux redondants, les croisements récurrents et de mesurer le chemin parcouru par chaque produit ou personne.

Diagramme tige & feuille

Diagramme permettant simultanément de dépouiller les données d’une distribution d’une variable statistique et d’en faire une représentation graphique sous forme d’histogramme.
Chaque donnée individuelle est représentée par sa tige (premiers chiffres communs à plusieurs données) et sa feuille (derniers chiffres de ces mêmes données).
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DMADV

Define, Measure, Analyse, Design, Validate

DMAIC

Définir Mesurer Analyser Innover Contrôler (Define, Measure, Analyse, Improve, Control). Méthode de gestion de projet de Six sigma.

Donnée continue

Donnée représentée par un nombre réel, et pouvant prendre (théoriquement) une infinité de valeurs.

Donnée discrète

Donnée pouvant prendre un nombre fini de valeurs. Exemple : Machine A, B et C

Donnée discrète ordinale

Donnée discrète qu'on peut ordonner. Exemple : Bon Moyen Mauvais

DPMO

Défaut Par Million d’Opportunité. Unité utilisé en Lean Six Sigma pour définir la capabilité d’un processus. DPMO = [Nombre de défauts X 1 000 000] / [Nombre de pièces X Nombre d’opportunités].

Droite de Henry

La droite de Henry est une méthode graphique pour ajuster une distribution gaussienne à celle d'une série d'observations (d'une variable numérique continue). En cas d'ajustement, les points s’alignent sur une droite. Elle permet de lire rapidement la moyenne et l'écart type d'une telle distribution.

Écart type

L’écart type est une mesure de la dispersion des données par rapport à la moyenne. On la calcule en faisant la racine carrée de la moyenne des écarts à la moyenne au carré.
L’écart type a du sens même lorsque la normalité n’est pas démontrée.

ECC (Exigences Critiques Client)

Ce sont les besoins auxquels il est nécessaire de répondre sous peine d’une insatisfaction client. Les ECC doivent être mesurables.

Échantillon

C’est un sous-groupe d’une population.

Échantillonnage

Consiste à prélever un échantillon dans une population.
Il existe plusieurs façons de faire de l’échantillonnage : aléatoire, stratifié, par grappes ou systématique.

Échantillonnage aléatoire

Chaque élément de cette échantillon a la même probabilité d'être choisi que tous les autres éléments de la population visée.

Échantillonnage par grappes

Il s'agit de subdiviser une population homogène en grappes (sous-groupes), puis de choisir aléatoirement des grappes et de considérer tous les éléments de chaque grappe. Exemple : les classes d’une école de secondaire.
On prend tous les éléments de quelques classes choisies aléatoirement.

Échantillonnage stratifiée (Méthode des quotas)

Il s'agit de subdiviser une population hétérogène en strates (sous-groupes). Cette méthode consiste à retrouver dans l'échantillon les mêmes proportions pour chacune des strates selon les caractéristiques choisies pour l'étude dans la population visée.

Échantillonnage systématique

Cette méthode consiste à dresser la liste de tous les éléments de la population visée et de déterminer le rapport suivant :
(Nombre d'éléments de la population)/(Taille de l'échantillon)
Exemple : Un bottin téléphonique contient 4 000 noms. Je veux un échantillon de 200 individus. Alors je calcule 4 000/200 = 20. Puis, à partir du début du bottin, je choisis le 20ème, le 40ème, le 60ème, en faisant toujours des bonds de 20.

Enquête VOC

L’enquête VOC permet de récolter le VOC. Sous la forme d’un questionnaire, elle permet de collecter rapidement les principales attentes des clients.
Ses limites sont liées à sa marge d’erreur qui provient :
  • de la représentativité du panel interrogé
  • de la taille de l’échantillon (il faut environ 1000 personnes pour un intervalle de confiance de ± 4%).

Erreur de mesure

Aucun système de mesure n’est parfait et donc introduit une différence entre la valeur réelle et la mesure. Cette différence c’est l’erreur de mesure. Il en existe plusieurs types (Biais, Linéarité, Stabilité, Répétabilité, Reproductibilité).

Étendue

C’est un indicateur de dispersion. On calcule l’étendue en faisant la différence entre la valeur maxi moins la valeur mini.

Facteurs influents

Les facteurs influents sont les facteurs qui ont une incidence et une influence directes sur les Y du processus. Ils en sont souvent la cause. D’où l’importance de les identifier (Étape Analyse) et de les traiter (Étape Innover).

Flow chart (Organigramme)

Un organigramme est un type de diagramme qui représente un flux de travail ou un processus. Un organigramme peut également être défini comme une représentation schématique d'un algorithme, une approche étape par étape pour résoudre une tâche.
L'organigramme montre les étapes sous forme de boîtes de différentes sortes, et leur ordre en reliant les boîtes par des flèches. Les organigrammes sont utilisés pour analyser, concevoir, documenter ou gérer un processus ou un programme dans divers domaines

Green Belt

Un « Green Belt » est une personne formée à la méthodologie DMAIC dont le rôle, à temps partiel, est de diriger les projets d’amélioration des processus.
Les Green Belts restent rattachés à des responsables opérationnels dans les départements ou les métiers.

GRR% - Gage R&R%

Capabilité du processus de contrôle. Il indique si le processus de contrôle est adapté en Répétabilité et en Reproductibilité.
Le Cpc est équivalent au R&R (Cpc = 1/R&R).
En général, on considère :
  • Cpc ≥ 4 (R&R% ≤25%), le processus est capable
  • Cpc ≥ 3 (R&R% ≤33%), le processus est limite
  • Cpc <3 (R&R% >3), le processus n’est pas adapté

GTV (Graphe temps valeurs)

Représentation graphique des tâches à Valeur Ajoutée (VA) et des tâches sans VA sur un poste de travail ou une activité.

Histogramme

Un histogramme est une représentation graphique permettant de représenter la répartition d'une variable continue en la représentant avec des colonnes verticales.

Hypergéométrique

La loi hypergéométrique s’applique aux données discrètes. Elle permet de calculer la probabilité de tirer k caractères X dans un échantillon de taille n tiré d’un lot de taille N possédant D caractères X.

Hypothèse H0

Hypothèse que l’écart entre les échantillons est nulle.

Hypothèse H1

Hypothèse que l’écart entre les échantillons est non nulle.

Intervalle de confiance

Confidence Interval en Anglais. L’intervalle de confiance est un écart que l’on calcule autour de la moyenne pour garantir, avec un certain de degré de confiance, l’écart entre la valeur réelle de la population et l’échantillon.

Justesse (Bias)

Écart systématique entre la vraie valeur et la valeur affichée.
La Gestion des Moyens de Mesure garantit la justesse du moyen, pas du processus.

KPI (ICP)

Key performance Indicators : Indicateur clé de performance. La traduction est discutée du fait de la non parfaite correspondance du sens performance dans les deux langues. Parfois On parle de Key Process Indicators.
Ces indicateurs clés résument l’atteinte des objectifs du projet. Ils seront identifiés dès la phase Définir. Ils intégreront le tableau de bord du projet et seront mis à jour régulièrement.

Limite de contrôle

Limites des variations aléatoires de la statistique observée qui peut être une valeur individuelle, une moyenne, une médiane, une étendue, un écart type, un nombre de non conformes, ou une proportion.
Les limites sont calculées à ± 3 écarts types de la distribution de la statistique étudiée. Tant que la statistique est dans les limites, on ne refuse pas l’hypothèse d’un écart dû à des causes communes ; le processus est sous contrôle.

Limite de Contrôle Inférieure (LCI)

Lorsqu’un point est en deçà de la LCI, on refuse l’hypothèse d’un écart dû à des causes communes. On est en présence d’une cause spéciale, le processus est hors contrôle.

Limite de Contrôle supérieure(LSC)

Lorsqu’un point est au-delà de la LSC, on refuse l’hypothèse d’un écart dû à des causes communes. On est en présence d’une cause spéciale ; le processus est hors contrôle.

Limite de qualité Acceptable LQA AQL

C’est la limite maximale de non qualité acceptée dans une relation Client/Fournisseur.
Au-delà de cette limite, le risque alpha (de se voir refuser un lot de qualité p) est supérieur à 5%.

Limite de spécification (Tolérances)

Une limite de spécification est une valeur qui définit l’acceptabilité de la performance d’un service, d’un produit ou d’un processus selon la perspective du client. Il existe souvent une Limite de Spécification Supérieure et une Limite de Spécification Inférieure.

Limite de spécification inférieure (LSI)

Une limite de spécification inférieure est une valeur au-dessus de laquelle la performance d’un service, d’un produit ou d’un processus est acceptable. Les spécifications sont définies par le client, en fonction de ce qui est nécessaire pour satisfaire les besoins.

Limite de spécification Supérieure (LSS)

Une limite de spécification supérieure est une valeur en deçà de laquelle la performance d’un service, d’un produit ou d’un processus est acceptable.

Linéarité (hypothèse)

Hypothèse réalisée notamment dans les plans d’expérience 2k. On doit vérifier cette hypothèse par exemple en réalisant un essai au centre.

Linéarité (Étude de)

Étude consistant à vérifier la linéarité d’un processus de mesure dans sa zone de fonctionnement.

Logigramme

Le logigramme est un outil d’analyse qui permet de représenter de façon ordonnée et séquentielle l’ensemble des tâches ou événements mis en œuvre pour réaliser une activité donnée. Il est constitué d’un ensemble de symboles reliés par des flèches.
Chaque symbole représente un événement ou une tâche et la flèche matérialise la relation d’antériorité ou de succession entre deux tâches consécutives.

Loi Binomiale

La loi binomiale s’applique aux données discrètes.
Elle permet de calculer la probabilité de tirer k caractères X, dans un échantillon de taille n, tiré d’un lot dont la probabilité d’avoir X est égale à p.

Loi Normale - Loi de Laplace Gauss

La loi normale est une distribution symétrique qui est caractérisée par une moyenne et un écart type. Lorsqu’un processus satisfait le théorème central limite, la distribution suit une loi de Gauss.

Long terme

Période de production normal du process.

Maîtrise Statistique des processus MSP SPC

Maîtrise Statistique des Processus (Statistical Process Control). Regroupe les méthodes et outils pour maîtriser une caractéristique en utilisant des cartes de contrôles et des capabilités.

Management visuel

Le Management visuel est avant tout un outil de management qui rend évident le niveau de performance et les écarts par rapport à la cible.
Il donne des informations utiles aux opérateurs et aux membres du projet.
Il rend évident les écarts par rapport à la cible.
Il permet de piloter la performance au quotidien (anticipation de résultats).
Il permet de piloter les ressources : qui fait quoi et quand ?
Il facilite l’animation de réunions autour d’un tableau de communication par le visuel.

Master Black Belt (MBB)

Un Master Black Belt (MBB) est un expert des méthodologies Lean Six Sigma spécialement formé à l’encadrement et au tutorat des équipes d’amélioration et de conception des processus. Cette personne ne fait partie d’aucune équipe de projet spécifiquement, mais sert plutôt de ressource d’expertise à plusieurs équipes. Le MBB participe à des revues de projets, forme les Black Belts et Green Belts et s’assure de l’utilisation à bon escient de la méthodologie et des outils Lean Six Sigma.

Matrice de choix - Matrice de sélection de solution

C'est un processus de synthèse et de sélection de solutions.
On identifie des items de sélection, affectés d’une pondération.
Chaque solution est évaluée avec une note de 1 à 10 et on calcule une note pondérée pour chaque solution.

Matrice de priorisation - Matrice d'Eisenhower

La matrice de priorisation permet de hiérarchiser des actions selon deux critères (exemple :Chance de succès/Temps de mise en œuvre) qui sont mis respectivement sur les axes X et Y. On place (par exemple) les actions dans le graphique que l’on partage en 4 quadrants. On privilégiera les actions rapide à mettre en œuvre et dont les chances de succès sont importantes au détriment du dernier cadran (longue à mettre en œuvre et peu de chance de succès)

Matrice de Pugh

C'est un processus de synthèse et de sélection de solutions.
Elle permet d’évaluer différentes solutions qui seront les plus faciles à mettre en place, les moins coûteuses, les plus visibles, qui donneront les meilleurs résultats le plus rapidement, le meilleur retour sur investissement, le moins de résistance au changement…
Le jugement n’est pas absolu mais relatif au regard d’une solution référence. Une pondération est affectée à chaque critère et la matrice permet d'obtenir une "note" pour chaque solution.

Matrice X/Y - Matrice C&E

Matrice Cause et Effet ou Matrice X/Y
Elle permet de mettre en relation plusieurs X au regard de plusieurs Y pondérés. En notant par exemple de 1 à 10 l’impact des X sur chaque Y, on hiérarchise les X pour pouvoir se concentrer sur les X essentiels.
La Matrice C&E fait penser à tord au diagramme Causes/Effet, c’est pourquoi nous préférons l’appellation Matrice X/Y.

Médiane

Valeur telle que 50% de la population soient de chaque côté. Elle caractérise la position centrale d’une population. Elle est moins sensible aux valeurs aberrantes que la moyenne.

Méthode de Taguchi

La méthode Taguchi est une approche originale permettant de rendre insensible les Y aux facteurs bruits en utilisant une approche fondée sur les plans d’expériences.

MLG (GLM)

Modèle Linéaire Généralisé (Generalized Linear Model).
C’est une extension de la méthode de régression des moindres carrés pour s’adapter à des variables Y discrètes. L’algorithme d’optimisation pour obtenir le maximum de vraisemblance des paramètres n’est plus un simple calcul des moindres carrés mais un processus itératif.

Mode

Dans le cas d'une variable discrète, c'est la valeur dont l'effectif est maximal.
Dans le cas d’un histogramme, c’est la classe qui comporte le plus grand nombre de valeurs.

Moyenne

Somme des valeurs divisée par le nombre de valeurs.
Elle caractérise la position centrale d’une population.

MSA

Acronyme de Measurement Système Analysis qui signifie analyse du système de mesure en français. C’est une norme qui fait référence en matière de maîtrise des processus de mesure.

MSP (SPC)

Maîtrise Statistique des Processus (Statistical Process Control). Regroupe les méthodes et outils pour piloter une caractéristique en utilisant des cartes de contrôles et des capabilités.

Niveau de Qualité Acceptable - NQA

C’est l’ancienne dénomination de Limite de Qualité Acceptable.

Non Valeur Ajoutée - NVA

Une activité qui exige du temps, des ressources ou de l’espace, mais qui n’apporte pas de valeur au produit lui-même. Il se peut que l’activité soit nécessaire dans les conditions actuelles, mais du point de vue du client, elle n’ajoute pas de valeur au produit mais au contraire que des coûts de production.

Opportunité

C’est une caractéristique mesurée sur une unité qui doit être conforme aux spécifications du client. Elle correspond à la “possibilité” de ne pas atteindre les spécifications.

Pareto

Un graphique de Pareto est un outil de tracé qui illustre graphiquement le « Principe de Pareto » ou la « Règle des 80/20 », qui postule que 80% des problèmes résultent de 20% des causes, les « causes majeures ». Les graphiques de Pareto classent une liste de causes selon un ordre de priorité qui dépend de la fréquence des occurrences.

Parties prenantes

Toutes les personnes qui sont impactées par le projet, soit :
  • les personnes qui sont impliquées dans le projet.
  • les personnes qui s’intéressent au projet.
  • les personnes qui peuvent influencer le projet.
    L’analyse des parties prenantes est une partie importante de l’étape DEFINIR.

Plan Do Check Act - PDCA

Méthodologie de résolution de problème à utiliser lorsque la solution est connue.
Plan : définir le périmètre, obtenir les données, formuler les hypothèses, élaboration du programme de test.
Do : mettre en œuvre, former, informer.
Check : vérifier les résultats, trouver rapidement une solution, identifier les causes premières.
Act : prévenir une répétition, définir des standards, communiquer, identifier de nouvelles améliorations.

Pilote de Processus (ou propriétaire du processus)

Le Pilote de processus est la personne responsable de tous les aspects de l’exécution du processus. Il a également la responsabilité de l’amélioration continue de sa performance et de sa maîtrise.

Plan d’expériences (DOE)

DOE, Design Of Experiment en anglais.
Un plan d’expériences est un ensemble d’essais planifiés par rapport à un objectif qu’on s’est fixé. Le but est de faire le juste nombre d’essais pour s’adapter au modèle recherché en maximisant la précision sur les résultats

Plan de collecte de données

Fait partie de l’étape MESURER.
Le plan de collecte de données est organisé pour maximiser les chances de réussite de l’étape ANALYSER.
Un plan de collecte de données se prépare en se posant les questions :
  • QUI est concerné ?
  • QUOI collecter ?
  • OU collecter ?
  • COMMENT organiser la collecte ?
  • QUAND ? Quelle période ? Quelle fréquence ?
  • COMBIEN ? Quelle taille d’échantillon ?

Plan de débroussaillage - Plan de criblage

Plan d’expériences permettant de hiérarchiser les X. Dans ce type de plan, on ne recherche pas un modèle prédictif, mais simplement quels sont les X qui impactent le plus le ou les Y.
Les table L12, L18 et L20 de Taguchi sont très bien adaptées. Les plans à 12 et 20 essais de Plackett et Burman le sont également. En fait, ce sont les mêmes tables.

Plan d'échantillonnage

Sélection raisonnée d'un sous-ensemble représentatif des données relatives à un processus. Elle permet d'arriver à des conclusions justes (aux risques alpha et beta connus pour deux points de référence) à partir d'un échantillon relativement réduit.

Plans de Taguchi

Taguchi a proposé une organisation originale et simple pour les plans d’expériences. Cela permet de rendre facilement accessible l’utilisation des plans d’expériences par des non statisticiens.
La méthode Taguchi par contre est une approche originale permettant de rendre insensibles les Y aux facteurs bruits en utilisant une approche fondée sur les plans d’expériences.

Plans d'expériences de Surface de Réponse

Ce sont des plans qui permettent d’étudier des modèles polynomiaux quadratiques (comportant des termes x²) mais avec moins d’essais que le plan 3k.
Ils sont conçus pour minimiser l’intervalle de confiance sur les coefficients. Les plus célèbres sont les plans composites centrés.

Plans d'expériences factoriels

Ce sont des plans pour lesquels on fixe les facteurs, soit sur des modalités (critères X discrets), soit sur des niveaux (critères continus). On réalise toutes les combinaisons (plans complets) ou une partie seulement des combinaisons (plans fractionnaires).

Poisson

La loi de Poisson s’applique aux données discrètes.
Elle permet de calculer la probabilité de tirer k caractères X, dans un échantillon, en sachant qu'en moyenne, on en tire lamdba (λ).

Poka-Yoke

Système anti-erreurs permettant de supprimer la possibilité de commettre une erreur. Exemple : encoche sur une carte SIM de smartphone.

Population

Terme statistique qui représente l’ensemble des individus.

Pouvoir de discrimination

Ratio entre la dispersion de mesure et la dispersion des produits mesurés.

Pp

Indicateur de capabilité long terme d’un processus indépendamment de son centrage

Ppk

Indicateur de capabilité long terme d’un processus qui tient compte de son centrage. En général, on demande un Ppk > 1.33.

PPM

Acronyme de Partie Par Million. Typiquement utilisé dans le contexte des Défauts Par Million Opportunité. Synonyme de DPMO.

Ppm

Indicateur de capabilité long terme fondé sur la perte de Taguchi.

Problème

Un problème est défini par un écart entre une situation actuelle et une situation souhaitée.

Procédé

Un procédé est une méthode, une technique, une manière d’agir.

Procédure (ou Mode Opératoire)

Une procédure est la séquence documentée d’étapes et autres instructions nécessaires à l’exécution d’une activité.

Processus

Un processus est une série d’étapes qui transforment les entrées en sorties (produit ou service) pour répondre aux CTS d’un client.
Toute activité peut être décrite en termes de processus. L’objectif ultime de l’exécution d’un processus est d’apporter de la valeur ajoutée au client. Un processus est généralement transverse à plusieurs départements ou métiers.

Processus client

Ensemble d’activités qu’une entreprise doit mettre en œuvre pour transformer la demande de ses clients en produits ou prestations qui satisfont leur demande.

Processus de management (ou de pilotage)

Ensemble d’activités destiné à établir et déployer des lignes directives d’une organisation, à contrôler et corriger ses activités et à analyser et améliorer son fonctionnement.

Processus de support

Processus des fonctions de support qui concourent au bon fonctionnement des processus clients.

Processus, Activités, Tâches

Processus : un processus est composé d’un ensemble d’activités.
Activité (ou opération) : une activité est composée d’un ensemble de tâches.
Tâche : éléments de base d’un processus.

Propriétaire du processus (ou Pilote de Processus)

Le Propriétaire du Processus est la personne responsable de tous les aspects de l’exécution du processus. Il a également la responsabilité de l’amélioration continue de la performance et de sa maîtrise.

Protocole de mesure

Description détaillée de la mesure d'une variable X ou Y, généralement basée sur un questionnement QQOQCCP, permettant de prévoir tous les aspects.

Puissance

La puissance d’un test est la probabilité de déclarer un écart comme significatif.
On trace la courbe de puissance en faisant varier l’écart sur l’axe X et en plaçant la puissance sur l’axe Y.
La puissance d’un test permet de déterminer la taille d’échantillon nécessaire.
La puissance d’un test est le complément du risque beta P = 1 – Beta.

Q1

C’est le premier quartile. 25% des données sont en-dessous de cette valeur.

Q2

C’est la médiane. C’est la valeur ou 50% des points sont en-dessous et 50% des points sont au-dessus.

Q3

C’est le troisième quartile. 75% des données sont en-dessous de cette valeur.

QQOQCP

QQOQCP est une méthode empirique de questionnement. Toute démarche d'analyse implique en effet une phase préalable de « questionnement systématique et exhaustif » dont la qualité conditionne celle de l'analyse proprement dite.
On questionne ainsi le QUI ? QUOI ? OU ? QUAND ? COMMENT ? POURQUOI ?
Pour chaque item, on tente d’être le plus factuel possible en répondant à la question COMBIEN.
Cette méthode est utilisée pour poser correctement un problème, mais aussi pour structurer la restitution des résultats de leurs analyses, ou encore pour créer un plan de collecte de données.

QRQC - Quick Response - Quality Control

Le QRQC est une démarche de résolution des problèmes au plus proche du terrain.
Le QRQC exige avant tout de se baser uniquement sur les faits (le monde réel avant tout), et non des suppositions faites loin du terrain et qui ne décrivent que très rarement la réalité.
Contrairement aux méthodes de résolution de problèmes « en salle », le QRQC traite le problème sur son lieu d’apparition, par constatation directe des anomalies, par l’analyse de mesures objectives, et en faisant intervenir les personnes impliquées.

R

Coefficient de corrélation (varie entre -1 et +1)

R&R - Répétabilité & Reproductibilité

Capabilité du processus de contrôle. Il indique si le processus de contrôle est adapté en répétabilité et en reproductibilité.
Le Cpc est équivalent au R&R (Cpc = 1/R&R).
En général, on considère :
  • Cpc ≥ 4 (R&R% ≤25%), le processus est capable
  • Cpc ≥ 3 (R&R% ≤33%), le processus est limite
  • Cpc <3 (R&R% >3), le processus n’est pas adapté

R&R attributs

Capabilité du processus de contrôle par attribut. Il indique si le processus de contrôle est adapté en répétabilité et en reproductibilité.
Dans ce test, on prend entre 20 et 30 pièces préalablement contrôlées par un expert (valeur réputée vraie). Chacune des pièces est contrôlée plusieurs fois (répétabilité) par plusieurs opérateurs (Reproductibilité).

Coefficient de détermination (parfois appelé coefficient de corrélation).
Il varie entre 0 et 1.

RACI/RASCI

RACI dans le management représente une matrice des responsabilités qui indique les rôles et les responsabilités des intervenants au sein de chaque processus et activité. Cette matrice représente l'organisation du travail en reliant dans un tableau commun la Structure de Découpage de Projet (WBS) et la Structure Organisationnelle du Projet (OBS).
La matrice RACI donne une vision simple et claire de qui fait quoi dans le projet, en permettant d'éviter une redondance de rôles ou une dilution des responsabilités. Par exemple, la responsabilité d'approbation ("A") doit être attribuée à une seule personne au sein d'une activité, tandis que plusieurs personnes peuvent être responsables ("R") de son exécution. Il devrait y avoir au moins un "R" par activité. La plupart du temps la personne qui approuve l'activité ("A") est le supérieur hiérarchique de celle qui la réalise ("R").
La traduction française peut donc être :
  1. R: Réalisateur
  2. A: Autorité ou responsable
  3. C: Consulté
  4. I: Informé
    RASCI c’est la même chose mais on ajoute :
  5. S : Support (personnes ou autorités qui peuvent intervenir en support. Il fournit les ressources à R).

Répétabilité

Dispersion d’une mesure dans des conditions stables pour les 5 M du processus de mesure : Mesurande, Moyen, Méthode, Milieu, Main d’œuvre.

Reproductibilité

Dispersion d’une mesure quand on modifie un des 5 M du processus de mesure. Il s'agit souvent de la Main d’œuvre, mais ce peut être aussi le Moyen, la Méthode, le Milieu.

Résolution

C’est la granularité de lecture d’un appareil de mesure. Concrètement, c’est le nombre de chiffres après la virgule qu’on peut lire sur l’instrument de mesure.
Résolution insuffisante : la résolution doit être égale au dixième de la tolérance !
Exemple 10 ±0,02 -> tolérance 0,04 mm -> résolution 4 mm

Revue (de projet)

C’est une réunion structurée pour s’assurer que le projet a fourni les livrables requis pour chaque phase du DMAIC (charte projet, analyse de capabilité…).

Revue de processus

Les revues permettent de suivre l’évolution de la performance et de s’assurer que les sorties du processus sont conformes aux objectifs et aux attentes des clients du processus. Les revues de processus permettent d’identifier les dysfonctionnements et de proposer des actions susceptibles d’améliorer l’efficacité et l’efficience du processus. Les revues de processus sont conduites par le pilote ou propriétaire du processus.

Risque projet

Chaque projet a ses risques qu’il faut identifier au plus tôt. On peut classifier les risques TOHE: Techniques, Organisationnels, Humain, Économique.
Plusieurs outils sont à disposition pour analyser ces risques.
Citons le diagramme SWOT (MOFF), l’AMDEC, l’arbre des causes…

RTY - Rolled throughput yield

Le RTY est calculé en multipliant les rendements de chaque étape du processus.
Les calculs peuvent devenir de plus en plus compliqués à mesure que des processus plus parallèles sont introduits.
Exemple RTY pour processus en série :
RTY = rendement de l'étape 1 du processus * rendement de l'étape 2 du processus * ... * rendement du processus N

RTYL

Rolled throughput yield Loss -> RTYL = 1-RTY

Série chronologique

Une série chronologique est une série de valeurs provenant d’une même variable observée à des instants régulièrement espacés dans le temps (jour, mois, année).
Le diagramme à bande verticale ou la carte de contrôle sont des exemples de diagramme de séries chronologiques.
Dans un diagramme de série chronologique, l’axe X représente le temps

Sigma

La valeur Sigma du procédé (noté z) est un indicateur de performance du processus.
Cela correspond au nombre d’écarts types que l’on peut intercaler entre la moyenne et la tolérance.

SIPOC

SIPOC est l’acronyme de Suppliers, Input, Process, Output, Customers.
Le SIPOC est une description de haut niveau (vue d’un hélicoptère ou vue de la lune) du processus.

Six Sigma

C’est une méthode de résolution de problème en 5 étapes DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover, Contrôler) pour réduire la variabilité d’un processus afin de satisfaire davantage le client.

SMART

Caractéristiques de bons objectifs :
  1. Spécifiques (dans leur définition)
  2. Mesurable (avec objectivité)
  3. Ambitieux / Atteignables
  4. Réalistes
  5. Définis dans le temps

SOP

Une procédure d'exploitation standard (SOP) est un ensemble d'instructions, étape par étape, compilées par une organisation pour aider les travailleurs à effectuer des opérations de routine. Les SOP visent à atteindre l'efficacité, la qualité de sortie et l'uniformité des performances, tout en réduisant les problèmes de communication et le non-respect des réglementations de l'industrie.
Les SOP sont les supports de l’Automaîtrise.

Sortie

Une sortie est le résultat (produit ou service) d’une transformation réalisée par un processus. Les sorties sont les résultats des processus fournis aux clients.

Spécifications techniques

Indication précise d'un ensemble de conditions à remplir par un produit, un matériau ou un procédé, incluant si nécessaire les méthodes qui permettent de déterminer si ces conditions sont remplies.

Standard

Un standard est un mode opératoire définissant les meilleures pratiques.

Statistiques descriptives

Les statistiques descriptives regroupent les outils statistiques permettant de décrire le comportement d’une variable X ou Y continue ou discrète.

Statistiques inférentielles

Les statistiques inférentielles regroupent les outils statistiques permettant d’apporter la preuve d’une relation non aléatoire entre un Y et un ou plusieurs X.

Stratification

Principe de diviser des données en différents sous-groupes. Par exemple : par famille de produits, par machines, par types de pannes…

SWOT (MOFF)

( Strengths - Weaknesses - Opportunities - Threats ) ou MOFF pour les Francophones ( Menaces - Opportunités - Forces - Faiblesses )
C'est un outil très pratique lors de la phase DEFINIR. Il présente l'avantage de synthétiser les forces et faiblesses du projet au regard des opportunités et menaces générées par son environnement.

Tableau de contingence

Tableau permettant de comptabiliser la répartition de deux variables discrètes ayant deux ou plus de modalités
des 100x10

Tâche

Une tâche est une action menée qui fait généralement l’objet d’une affectation individuelle et qui doit être effectuée dans un temps donné.

Test 1p - Test sur une proportion

Permet de comparer un proportion à une proportion théorique.

Test de normalité

Permet de tester si on peut accepter l’hypothèse de normalité, les principaux tests sont :
  • Test de Anderson Darling
  • Test de Kolmogorov Smirnov
  • Test de Khi2 d'adéquation
  • Test de Ryan Joiner

Test de Khi-deux

Il y a deux tests du chi² (ou Khi²)
  1. Il permet de comparer une variance à une variance théorique.
  2. Il permet de comparer la répartition de deux variables discrètes ayant 2 ou plus de modalités (tableau de contingence).

Test F

Permet de comparer deux Variances.

Test Kappa

C’est un élément du R&R aux attributs.
La valeur Kappa permet de mesurer la bonne corrélation entre plusieurs opérateurs ou entre un opérateur et l’expert.

Test t apparié

Permet de comparer deux moyennes dans le cas d’échantillons appariés.

Tests d’équivalence

Outils statistiques qui permettent d’évaluer avec un certain risque, si on peut conclure à l’équivalence de 2 ou plus populations.

Tests d’hypothèses

Outils statistiques qui permettent d’évaluer avec un certain risque, s’il y a une différence entre 2 ou plus populations.

Test-t à deux échantillons

Permet de comparer deux moyennes.

Test-t à un échantillon - Test t-théorique - One sample test t

Permet de comparer une moyenne à une valeur théorique.

Théorème central limite

Théorème énoncé par Gauss.
Tout système, soumis à de nombreux facteurs, indépendants les uns des autres et d’un ordre de grandeur de l’effet équivalent, génère une loi normale.

TOHE

Technique Organisationnel Humain Economique
Outil d’analyse des risques d’un projet en les classant en 4 catégories :
T : Tous les risques techniques – exemple : capacité d’une machine.
O : Tous les risques liés à l’organisation – exemple : disponibilité de la machine.
H : Tous les risques liés à l’humain – exemple : compétences disponibles.
E : Tous les risques liés à la partie économique – exemple : budget insuffisant.

Transformation Box - Cox

C'est une transformation mathématique (xλ) qui permet de transformer des données qui ne suivent pas une loi normale en données suivant une loi normale. Cette transformation permet ainsi d'utiliser les outils standards d'analyse tels que la carte de contrôle, tests statistiques etc... qui font l'hypothèse de normalité des données.

Valeur aberrante (Outlier)

C’est une donnée qui est anormalement éloignée des autres. Elle ne suit pas la loi normale.

Variance

Une variance est une mesure servant à caractériser la dispersion d’un échantillon ou d’une population. La variance est égale à l’écart type au carré.

VOB - Voix du Business

Voice of the Business.
C’est la voix de l’entreprise : quels sont les objectifs en terme de coûts, de délais, de retour sur investissement…

VOC - Voix du Client

Voice of the Customers.
C’est la voix des clients. Elle permet de préciser les attentes des clients mais également des parties intéressées par le projet.
On la récolte par tous les moyens proactifs à disposition (interviews, enquêtes, sondages, groupe d’échange…) et d’analyse à disposition (analyse des données historiques, des réclamations…).

VOP - Voix du Processus

Voice of the Process.
La voix du Processus (VOP) fait référence aux différentes informations permettant de mesurer la performance du processus.

VOS - Voix du Social

Voice of the Social.
C’est la voix de l’Environnement de la sécurité et des collaborateurs.

VSM

Value Stream Mapping : cartographie des flux de valeurs.
C’est un outil visuel qui affiche toutes les étapes critiques d'un processus spécifique.
Il quantifie facilement le temps et le volume nécessaires à chaque étape. Les cartes des flux de valeur montrent le flux de matériaux et d'informations au fur et à mesure de leur progression dans le processus.

X

X désigne le facteur qui influe sur la sortie d’un processus.
On appelle « X critiques » ou « X essentiels » les facteurs qui ont un impact majeur sur la performance d’une sortie du processus.

Y

Y est la mesure d’une sortie d’un processus

Z

Appelé “valeur Sigma du procédé”. C’est le nombre d’écarts types que l’on peut intercaler entre la moyenne et la tolérance.